Il n’est pas nouveau que Devon Larratt est accusé de prendre l’avantage sur ses adversaires durant le setup mais le sujet a refait surface récemment. Tout a commencé lors d’un podcast entre Engin Terzi et Travis Bagent, où ce dernier a relancé les accusations à l’approche du match très attendu entre Devon Larratt et Oleg Petrenko à l’East vs West 15. Travis a insisté sur le fait que les arbitres devraient être plus stricts avec Devon pendant le setup, notamment pour s’assurer que les mains soient parfaitement alignées et qu’il n’engage pas le Kings Move avant le signal de départ.
Les discussions ont pris une autre tournure lors d’un autre podcast réunissant Engin Terzi, John Brzenk, Robert Baxter et Devon Larratt. Alors que le sujet initial devait être l’avenir du bras de fer, la conversation a rapidement dévié sur le comportement de Devon durant les setups. John Brzenk et Engin Terzi ont exprimé leurs préoccupations concernant le temps que prend le setup lors des matchs de Devon. John a notamment accusé Devon de rendre intentionnellement le grip inconfortable pour ses opposants, alors qu’il estime que les deux compétiteurs devraient se sentir à l’aise avant le « GO ».
Devon, quant à lui, ne s’en cache pas : il affirme que le setup fait partie intégrante du match et que c’est à chaque athlète de trouver la meilleure position pour lui. Il rappelle que son objectif est avant tout de gagner. Fatigué des critiques, il souligne qu’il est constamment sous le feu des attaques, avec des appels à une plus grande sévérité des arbitres à son encontre.
La discussion s’est envenimée lorsque Devon a mis Engin au défi de lui fournir des exemples précis où il aurait mérité une faute. Engin a alors expliqué qu’il y avait des moments où Devon bougeait son épaule après le signal « Don’t move » ce qui, selon les règles, devrait être sanctionné. Devon a répliqué en affirmant que tant que les mains restaient au centre de la table, ce mouvement faisait partie du loading avant le « GO, » un ajustement permettant de se préparer au départ. Engin a immédiatement rejeté cet argument, précisant que cela ne faisait pas partie des règles officielles.
Face à cette opposition, Devon a suggéré à Engin de revoir l’ensemble des matchs de l’East vs West, affirmant que de nombreux athlètes faisaient la même chose que lui. Il a ajouté qu’il était injuste de le cibler spécifiquement, alors que ces pratiques étaient monnaie courante dans le sport.
Les propos de Devon, jugés irrespectueux par Engin, ont effectivement tendu l’atmosphère. Engin a souligné qu’en tant qu’organisateur, il avait la responsabilité de rappeler les règles, surtout lorsque plusieurs athlètes (Ermes Gasparini, Georgi Tsvetkov, Evgeny Prudnik) venaient se plaindre du comportement d’un même concurrent. Pour lui, il ne s’agissait pas de cibler Devon en particulier, mais de garantir l’équité et l’intégrité des compétitions.
Conscient que la situation avait dérapé, Engin a décidé de faire un autre podcast avec Devon pour clarifier les choses. Lors de cette discussion, Ermes Gasparini s’est joint à la conversation pour exprimer son avis, estimant que les arbitres pourraient être intimidés par Devon et hésiter à lui donner les fautes qu’il mérite. Devon a reconnu qu’il jouait avec les limites des règles, mais il a insisté sur le fait qu’il n’enfreignait pas les règles et acceptait les sanctions lorsqu’elles lui étaient imposées.
Finalement, les participants ont convenu que le terme « triche » n’était pas approprié et ont discuté de l’idée de revoir les règles pour apporter plus de clarté. L’objectif serait d’établir un consensus sur les pratiques autorisées afin d’éviter toute controverse future.
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